Le ministre Guillaume Kasbarian annonçait vouloir allonger d’un jour à trois jours le délai de carence pour indemniser les salariés de la fonction publique disposant d’un arrêt de travail. Au delà du mépris et de la stigmatisation que cela représente pour les fonctionnaires, cette mesure est une énième brutalisation des droits des travailleurs et des travailleuses.
Si le ministre veut l’égalité dans les règles en la matière, allons-y !
Je dépose ce jour une proposition de loi pour supprimer les jours de carence pour tous les salariés, du public comme du privé.
En supprimant les jours de carence, nous protégerons les travailleurs les plus fragiles et offrirons une véritable protection à celles et ceux qui en ont le plus besoin, leur permettant de se concentrer sur leur rétablissement sans craindre de perdre une partie de leur salaire.
En supprimant les jours de carence, nous encourageons les salariés à rester chez eux lorsqu’ils sont malades, ce qui contribuera à limiter la propagation des maladies contagieuses dans les entreprises. La santé de tous les salariés sera mieux protégée, et nous limiterons également le nombre d’arrêts maladie à long terme.
En supprimant les jours de carence, nous mettons fin à la stigmatisation flagrante et injustifiée à l’encontre des fonctionnaires (notamment par leur ministre de tutelle), et nous rétablirons un système de droit commun unifié pour l’ensemble des travailleurs.
En supprimant les jours de carence, nous réduirons le phénomène de « présentéisme » où des salariés reviennent trop tôt, risquant de prolonger leur maladie ou de nuire à leur productivité, profitable à la fois aux travailleurs et aux entreprises.
La suppression des jours de carence sera une avancée décisive pour la protection des salariés, le renforcement de la santé publique en entreprise et la réduction des inégalités sociales. Ce texte constitue une pierre à l’édifice d’un système plus juste et plus solidaire pour tous les travailleurs, sans opposer cyniquement et avec démagogie les salariés du secteur public et ceux du secteur privé.
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Lien vers la proposition de loi ↓
