La censure portée par le NFP est votée. J’y ai pris ma part avec mes collègues du groupe Écologiste et Social. 

4 décembre 2024
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Je ne ressens en cet instant ni fierté particulière ni joie. La situation du pays et de notre démocratie ne le permettent pas. Simplement le sentiment du devoir accompli. Le sentiment aussi d’un gâchis, tant la situation ubuesque que nous vivions à abîmé davantage notre pacte démocratique et a rapproché l’extrême droite du pouvoir en en faisant l’aiguillon du gouvernement. 

Devoir accompli car il fallait réparer la forfaiture du Président Macron qui a délibérément paralysé les institutions au lendemain de sa propre dissolution et a ignoré le résultat des urnes en nommant ce gouvernement illégitime. 

Devoir accompli car il fallait protéger le pays et nos compatriotes d’orientations budgétaires qui perpétuaient le bilan de 7 années dramatiques pour notre cohésion républicaine et notre contrat social. 

Le Président Macron doit désormais faire ce que son devoir lui commandait le 7 juillet au soir : appeler le Nouveau Front Populaire à gouverner. 

Ensuite, charge à nous de construire le chemin démocratique au Parlement et avec la société engagée pour rendre ce pouvoir durable. 

C’est un chemin que je sais difficile et exigeant mais telle est la tâche de notre génération confrontée à tant de périls, d’urgences quotidiennes pour nos compatriotes, notamment des classes moyennes et des classes populaires, de vertiges face à l’Histoire et aux grands défis qu’elle nous impose. 

Mais je sais aussi que l’espoir qui a su renaître en juillet dernier n’est pas éteint. Je contribuerai autant que je le pourrai à rendre demain meilleur qu’aujourd’hui.

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