Célébrer la journée de l’Europe, singulièrement au lendemain des commémorations de la fin de la seconde Guerre mondiale, c’est chérir la paix et la réconciliation entre nos peuples.
C’est aussi porter pour notre continent et notre Union la nécessaire et urgente réorientation d’une construction européenne qui n’a pas pris la bonne direction. Rompre avec des logiques néolibérales austéritaires figées dans des traités obsolètes, donner un souffle démocratique à des institutions trop verrouillées par la technocratie, engager une planification écologique à la hauteur du péril climatique qui nous menace tous face aux lobbies trop influents à Bruxelles, harmoniser par le haut nos droits et nos protections sociales pour mettre fin à la mise en concurrence entre les salariés européens, tels sont des mots d’ordre qui peuvent et doivent nous fédérer.
C’est aussi incarner un nouveau rêve européen pour les générations futures. Après l’Europe de la paix pour nos grands-parents, celle de la promesse de prospérité pour nos parents, l’idéal européen est en panne. À nous de le réenchanter autour des aspirations à l’égalité, à la justice sociale, à l’écologie et à la démocratie. C’est chantier colossal mais nécessaire.
Pour y parvenir, l’unité de la gauche et des écologistes ici est un préalable indispensable.