Cette semaine, avec mon collègue Damien Girard, nous étions aux côtés des représentants des salariés de Michelin à Vannes. Malgré des millions d’euros d’aides publiques perçues et de confortables dividendes versés, le groupe a décidé de fermer ce site. Une aberration industrielle, humaine et sociale. Où est l’État quand il s’agit de défendre l’emploi et les territoires ?
À quelques kilomètres de là, au CFA de Vannes, c’est un tout autre visage de notre société qui se dessine : celui d’une inclusion active et concrète. L’établissement prévoit de former de jeunes exilés aux métiers de l’artisanat. Preuve que l’inclusion est un processus collectif, exigeant l’engagement de tous – acteurs publics comme privés.
À Lorient, nous avons échangé avec les syndicalistes de Nutréa, frappés eux aussi par une fermeture d’usine. Leur combat pour leurs collègues, leur courage face à l’injustice, leur appel à un plus grand pouvoir pour les salariés, notamment dans le suivi des aides publiques, résonne fort. Ce sont eux qui incarnent une République sociale vivante.
Mais Lorient, c’est aussi un souffle d’optimisme. Au Centre Nautique, des bénévoles et éducateurs passionnés portent haut les valeurs d’inclusion, en accueillant des personnes en situation de handicap dans les activités nautiques. Le monde associatif prouve, jour après jour, que la solidarité est une force.
Enfin, nous avons pris le temps de parler collectivement de la situation politique et des solutions face à la montée de l’extrême-droite. De ce qui fait l’âme de la gauche et l’identité de notre République : l’égalité, les conquêtes sociales, le droit au bonheur et à l’avenir. Ici souffle encore l’esprit du 7 juillet. Continuons, unis.