Personnaliser les préférences en matière de consentement

Nous utilisons des cookies pour vous aider à naviguer efficacement et à exécuter certaines fonctions. Vous trouverez des informations détaillées sur tous les cookies sous chaque catégorie de consentement ci-dessous.

Les cookies qui sont catégorisés comme "Nécessaires" sont stockés sur votre navigateur car ils sont essentiels pour permettre les fonctionnalités de base du site.... 

Toujours actif

Necessary cookies are required to enable the basic features of this site, such as providing secure log-in or adjusting your consent preferences. These cookies do not store any personally identifiable data.

Aucun cookie à afficher

Performance cookies are used to understand and analyze the key performance indexes of the website which helps in delivering a better user experience for the visitors.

Aucun cookie à afficher

Advertisement cookies are used to provide visitors with customized advertisements based on the pages you visited previously and to analyze the effectiveness of the ad campaigns.

Aucun cookie à afficher

27 exilés morts en Mer : je demande une commission d’enquête

20 juin 2023
image1440x560cropped

En cette journée mondiale des réfugié.es, nous devons réaffirmer la valeur constitutionnelle du droit d’asile, ainsi que notre devoir d’humanité à l’égard des exilés. Cela débute par le secours en Mer. C’est la raison pour laquelle je dépose aujourd’hui une proposition de résolution demandant la création d’une commission d’enquête sur le naufrage du 24 novembre. 

Chaque année, des milliers d’exilés meurent en tentant de rejoindre l’Europe par les voies maritimes. Le 14 juin dernier, se sont ajoutés à ce triste décompte 78 exilés, disparus au large de la Grèce. 

Dans la nuit du 23 au 24 novembre 2021, 27 personnes sont décédées dans un naufrage au large de Calais, en cause : la non réaction du  Centre régional opérationnel de surveillance et de sauvetage maritimes (Cross). Les exilés de cette embarcation en difficulté ont appelé ou tenté d’appeler à 18 reprises les secours français, en vain. À six reprises, les personnes en détresse ont envoyé leur géolocalisation au Centre régional, sur demande de ce dernier. Le Cross n’a envoyé aucun secours et a attendu que l’embarcation se trouve dans les eaux anglaises pour répondre que désormais ils ne pouvaient plus agir. 

« Ah bah t’entends pas, tu seras pas sauvé. J’ai les pieds dans l’eau, bah… je t’ai pas demandé de partir. » Voilà ce que déclarait une opératrice du Cross selon un article du Monde.

Il n’appartient pas aux opérateurs du Cross ou au préfet de décider de la valeur de la vie des personnes, et de la nécessité de leur sauvetage et de leur porter secours. Les exilés auraient dû, cette nuit-là, obtenir des secours en mer, et arriver sains et saufs sur le territoire. 

Cette situation choquante interpelle. Il convient que la représentation nationale, par le biais d’une commission d’enquête, puisse déterminer les responsabilités individuelles, collectives et structurelles qui ont conduit à un drame d’une telle nature.

Rejoignez la newsletter

Partagez cet article

Facebook
Twitter
LinkedIn
Email
WhatsApp

Suivez moi sur les réseaux sociaux